Le présage d'un vagabond...

L'allée était bondée, nombre de chaland était venu dans le but de faire leurs amplettes...Les commerçants ne cessaient de s'agiter dans l'unique de faire du bénéfice et toujours plus de bénéfice. Des gamins courraient dans tous les sens, ils s'amusaient joyeusement, c'était merveilleux à voir. L'étranger les enviaient, il aurait aimé être dans l'ignorance des guerres et dans la connaissance de son enfance, tout comme ces enfants mais sa vie fût dicter autrement! Sa mémoire était plongée dans la brume, son être quant à lui désirait dissiper ce brouillard. Y avrait-il un jour? Seul sa destiné lui permettra de le savoir, il suffisait d'être patient!

Eldor leva les yeux vers le ciel, des mouettes planait en décrivant des petits cercles au dessus du marché. Leur objectif devait être les poissons en vente qui jonchait les étalages des commerces. La faim résonna dans l'estomac du voyageur, il scruta les lieux... Un boulanger vendait sa marchandise à quelques pas, tous les pains connuent en ce monde étaient entreposés là, à la disposition du client. Il échangea son or contre un pain de sègle qu'il dégusta en quelques minutes.

L'étranger reprit son chemin et s'arrêta près d'une petite fille assise sur un rocher. Il la contempla de longue minutes... Elle ne bougeait pas, elle était là elle jouait sa mélodie en se cremponant fermemant à sa flûte. Un hymne plein de tristesse, et de désespoir sans aucun doute cette jeune demoiselle avait connaissance du passé! Des larmes s'écoulaient le long de ses joues, elles descendirent lentement en suivant sa silhouètte longiligne, elles terminèrent sa course sur le chemin pavé! La guerre devait lui évoquer tant de chose, tant de souffrance. En espérant que nos civilisations n'aient plus les motivations nécessaires à ces horribles conflits, songea Eldor Aquall!

La main de l'homme se rapprocha de la gamine, son index se posa sous son menton, il lui releva la tête et déclara:

- Regarde ceci!

Son autre main se souleva à mis-hauteur de son corps, c'est avec sa paume étendue vers les cieux que surgit une lumière de couleur bleue azur, des halos stagnaient au dessus de ces reflets bleuâtres. Des formes se dessinèrent au sein de cette magie, des hommes apparurent, puis des elfes, lorsque vînt des êtres horrifique! D'ou venait-il? Nul ne le sait, sauf un homme, l'annonciateur de ces faits! l'enchantement se dissipa aussi vite qu'il était apparut...

- Tu vois mon enfant, tu peux poursuivre ta mélodie mélancolique car lorsque des conflits prennent fin, de nouveaux conflits se font préssentir...

La demoiselle s'écroula sur le sol, une déferlente de larme s'étalèrent sur la terre. Une marre imaginaire commençait à se former... Eldor reprît sa route, en laissant dans le desespoir cette enfant dont la tristesse allait devenir son quotidien!

Kleinya se baladait entre les marchands. Elle aimait ces jours de marché, les jours où son clan était heureux. Le clan de l'eau ne pensait plus à la guerre, ni à rien d'autre en ces jours qui n'arrivés que quatres fois par mois.
La chef de l'eau se baladait avec un sourire au lèvres. Elle eut un petit creux et s'arrêta au marchand de fruit. Kleiny acheta une pomme, remercie le marchand et continua sa route. Elle croqua dans le fruits qu'elle tenait entre ses doigts en regardant devant elle.
La magicienne vit la petite fille sur le rocher, comme chaque Mardi. Kleinya l'observait à chaque fois en s'asseyant sur un rocher à deux mètres d'elle. Ses mélodies étaient de plus en plus triste et de plus en plus de larmes coulaient sur ses joues. Kleiny avait essayé de lui parler mais elle ne lui répondait pas. La petite fille n'était pas du clan, on ne savait d'où elle venait ni ce qu'il lui était arrivée.
La chef du clan de l'eau s'assit comme à son habitude sur le rocher et l'observa. Elle vit un homme s'en approcher. Un homme qu'elle n'avait jamais vu auparavant. Kleinya observa la conversation avec méfiance, elle n'aimait pas beaucoup cet être qui ne lui inspiré pas confiance.
Quand elle vit la demoiselle tomber à taire et pleurer de plus belle, Klainy se leva avec rage. Que lui avait-il dit ?? Qui était-il ?? Elle avança dans sa direction et lui rentra dedans avec force. Elle l'interrogea:

"Qui êtes vous ?? Qu'avez vous dit à cette pauvre enfant ?? Que faites vous ici ??"

Kleinya regarda l'homme dans les yeux avec méchanceté et rage.

Un vent léger se mît à caresser l’épiderme d’Eldor Aquall, cela lui procura un bienfait incroyable. Il se laissa bercer par celui-ci tout en songeant à cette drôle d’interlocutrice… Comment osait-elle troubler les songes du vagabond, ne craignait-elle pas les maléfices légendaires que cet homme était susceptible d’invoquer ? Il plongea son regard dans les abysses de son enveloppe oculaire. L’entourage bleu ciel, se métamorphosa. Il devînt grisonnant de colère. La rage gagnait du terrain sur son être, un contrôle de son esprit plutôt faible pensa l’étranger… Un maître magicien n’aurait pas agis de la sorte, sans se soucier des conséquences que cela pourrait impliqués. La sagesse des âmes légendaire qui autrefois gouvernait les peuples élémentaires, était réellement en voie d’extinction. Quelques uniques représentant de cette lignée était heureusement encore en vie ! Le monde sombrait irrémédiablement dans le chaos le plus total, ou la populace devenait incontrôlable, des mages sans état d’âme osait, désormais importuné une noble personne, et pour quel raison ? Tout simplement parce que celle-ci un prédit un avenir prochain à une petite fille ! Le mal n’était pas dans les actes de l’étranger mais plutôt dans la réaction de cet inconnu qui venait lui barrer la route ! Sans plus attendre des pensées se succédèrent, une répartit indéniablement étrange, allait être donner…

- Je n’apprécie guère être dérangé de la sorte ! Dites moi noble étranger qui ne manque pas d’audace, et n’y même de culot ? Veuillez répondre à ces questions, qui seront un peu déconcertante, je vous l’accorde ! Néanmoins elles reflèteront ma personnalité n’y plus, n’y moins.
Avez jamais songez lors d’une nuit ou la lune est pleine, ou les étoiles des défunts de ce monde sont masquées par un ciel d’encre, ou bien encore lorsque, dans ce même environnement, les flottements d’ailes des chauves souris hantent votre esprit, à cet instant précis, est-ce que la peur vous avait épargné ? Ou bien vous avait-elle conquit, vous traînant implacablement dans l’océan menant aux portes de l’enfer, là ou l’eau vous enveloppe de tout les côtés, n’aspirant plus qu’à une unique chose, vous conduire à une mort certaine ! Clore les yeux d’un homme est si facile, mais mener son âme dans l’enfer de ce monde, cela n’est pas dû à toute les personnes, mais croyez moi j’en fais partis. Donc ne prenez pas de risque inutile, fuyez vers votre destinée et laissé moi à mes préoccupations !

Il se tût , il contempla le mystérieux personnages, puis il reprît sa route sans attendre une réponse qui pourrait être imprudente pour son interlocuteur. Les yeux rivés sur le sol, le capuchon lui retombant sur une partie de son visage. C'est avec le visage masqué qu'il reprit sa méditation qui avait pour but d'éclaircir ses visions...

Kleinya n'aimait pas ce personnage, qui ne manquait lui non plus de culot. En effet, cet étranger se vanter sans même s'être présenté et sur les terres d'un clan auquel il n'appartenait pas. La chef de l'eau se rendit compte qu'elle avait laissée sa rage la dépasser et que ses yeux était plutôt d'une couleur gris claire. Elle continuait de regardait l'homme dans les yeux tout en essayant de se calmer pour que son regard redevienne d'une couleur bleu ciel. Lui était plutôt calme et se sentait sûr de lui et surtout fièr pourtant il n'avait aucune raison d'être satisfait d'avoir provoqué les sanglots d'une enfants.
Kleinya refusa de répondre à sa question et ne bougea pas en le contemplant. Enfin, le personnage couvrit sa tête avec son capuchon et reprit sa route. La magicienne refusa de le laisser partir commme ça. Elle attendit que celui ci s'éloigne un peu puis lui dit d'un ton calme:

"Puis-je avoir l'honneur de savoir qui vous êtes ?? Moi je suis Kleinya Milly, chef du clan de l'eau."

Elle attendait une réponse même si elle n'était pas certaine d'en avoir une.

La question lui parvînt aux oreilles, cette femme était étrangement tenace, que cherchait-elle donc? Etait-ce l'amour du danger? Ou bien aimait-elle tout simplement ennuyer la populace avec des propos insignifiants, que bon nombre, se passerait bien! Une longue vague de propositons se succèdèrent dans l'esprit d'Eldor Aquall mais toutes ces réponses n'étaient pas appropriées. Il se tourna lentement, repoussant l'air à l'aide de sa joue droite, son visage était devenu sombre, ses mains devînrent blanchâtre. Il sentait la force de se mal qui l'avait autrefois conquit, il en était à présent certains, son aura s'intensifiait, signe de la dominance des pensées malsaines... L'aube de la mort prenait possession de son être, il lui fallait à tout prix un elixir de contrôle.

Il ne porta plus aucune attention à la magicienne, son âme était sous la pression d'une agression interne, il devait se battre pour ne pas succomber aux assauts de son assaillant... Une lutte terrible avait lieu, son corps se mît à trembler, il posa un genou à terre. Il sentit des regards l'observés, avec grands intérêt... Son ossature importante devenait frêle sous le poids de se fardeau, néanmoins il trouva le courage de prononcer une incantation magique. Un typhon composé d'eau noir se forma tout autour de son être physique. Le masquant ainsi de tout ces curieux qui l'observait quelques secondes auparavant. Le liquide prit une plus grande importance, son volume augmentait, il était désormais protéger, et de la même façon il protégeait les Habitants de cette belle ville.

Après de longues minutes, le combat ayant pour but de conquérir cette enveloppe corporel, allait bientôt prendre fin. La potion qu'Eldor Aquall venait de consommer, faisait déjà son effet. Il commençait à se détendre, le sortilège s'estompa, et sa masse musculaire s'affaissa, son corps s'étendit de tout son long sur le sol trempé par l'eau qui avait jaillit de nul part et qui désormais reposait paisiblement sur le par terre de la citée. Le vagabond perdit connaissance, en ayant prit possession du dernière image avait de sombrer dans un sommeil profond, celle de sa précédente interlocutrice...